Coline Morel, intrépide exploratrice du Pôle Nord, voit sa vie partir à la dérive. Après des années passées à traquer ce yéti auquel elle est la seule à croire, elle se fait licencier et son compagnon la quitte. En pleine débâcle, Coline n’a d’autre choix que de rentrer dans son village natal. Elle y retrouve ses deux frères, Basile et Lolo, ainsi que son amour de jeunesse.
Des montagnes du Jura jusqu’à l’immensité des terres immuables du Groenland, une nouvelle aventure commence alors pour « l’incroyable femme des neiges ».
« Après plusieurs films mettant en scène des personnages principaux masculins, j’avais cette fois-ci envie de placer au centre de mon récit une femme et de surcroît dans une discipline où elles sont peu représentées ; filmer une aventurière au sens premier du terme – avec en tête des modèles comme Alexandra David-Néel ou Nastassja Martin –, à un moment de sa vie où tout part en vrille. Depuis Le Voyage au Groenland, le désir de retourner dans ce territoire n’a cessé de me hanter, mais je ne pouvais y revenir qu’avec une histoire dont la traduction cinématographique me paraissait essentielle et avec un personnage de la trempe de Coline Morel. Il était important aussi que Coline porte l’entièreté du récit sur ses épaules, qu’on ne la quitte pratiquement jamais, et que les autres personnages l’accompagnent dans son parcours sans jamais empiéter sur la relation privilégiée du spectateur avec elle. »
« Habituellement, j’essaie de ne pas forcément penser à une actrice ou à un acteur au commencement de l’écriture, mais cette fois-ci, dès la première version terminée, il était évident pour moi que ce ne pouvait être que Blanche. Je pense sincèrement que si elle n’avait pas accepté, il n’y aurait pas eu de film ! C’est en pensant, entre autres, à la manière dont elle s’est mise en scène dans La Meilleure Version de moi-même qu’est née la certitude qu’elle devait être Coline Morel. Dans sa série – mais comme dans ses stand-ups d’ailleurs –, la comédie et une vision du monde plus tragique cohabitent et parfois entrent en lutte pour atteindre une profondeur souvent déconcertante. Cette prise de risque – parce que ce mélange des genres est une prise de risque – m’a toujours touché chez elle. Et puis, je me sens proche de sa sensibilité, de son intérêt pour les autres, de son goût de l’aventure et de l’inconnu. C’est bête à dire, mais je n’aurais pas pu tourner ce film avec quelqu’un avec qui je n’aurais pas partagé une certaine vision du monde. Notre travail durant le tournage n’a fait que confirmer qu’elle est une grande actrice. Pour ce rôle, elle a donné beaucoup d’elle-même, sans jamais chercher à se reposer sur des acquis et je lui suis pour cela reconnaissant. »
– Sébastien Betbeder, extraits du dossier de presse